MANGAS JAPONAIS EN CHINOIS
J'ai trouvé un moyen redoutable d'apprendre le chinois: lire des mangas...en chinois.
Trois immenses avantages à cela:
a) on découvre des mangas excellents, et on est tellement pris par les évènements qu'on ne se rend (presque) pas compte qu'on est en train de pratiquer une langue étrangère, donc on apprend en s'amusant, donc c'est tout bien.
b) encore faut-il pouvoir aller en Chine ou s'en faire rapporter, mais les mangas là-bas coûtent une bouchée de pain. Je sens que je vais en faire baver certain(e)s: alors qu'ici un seul épisode coûte en moyenne 6 ou 7 euros, en Chine on a une collection complète (au minimum 20 épisodes) pour le même prix... J'ai donc déboursé 6 euros pour acheter l'intégrale de Touch (d'Adachi Mitsuru), soit une vingtaine d'épisodes. Quand je repense à ce que j'ai dépensé pour mes GTO ici, je suis verte. En même temps, je sais pas si j'aurais réussi à comprendre l'argot de mon "greeto" teacher préféré en version chinoise non sous-titrée...
c) peut-être que certains s'en foutent mais moi je trouve que ça compte: les noms propres japonais ne sont pas traduits. Ils restent écrits avec leurs kanjis d'origines. Ce qui devient rigolo par contre c'est qu'on les prononce à la chinoise. Exemple: dans Touch, les personnages principaux Kazuya et Tatsuya se prononcent HeYe et DaYe. Leur voisine, Minami en japonais, se dit NanNan (traduire: "SudSud"). Bon vous l'aurez compris, l'avantage des caractères c'est que quand on apprend le chinois, on apprend aussi un petit peu le japonais sans le vouloir (il y a quand même des différences). Les onomatopées sur le dessin sont également d'origine: si vous avez appris les katakana, au moins ça vous servira à quelque chose lol !
J'ai l'air d'être bilingue quand je dis que je lis Touch en chinois: eh non ! Je ne suis qu'en deuxième année, mais on bosse bien à Aix-Marseille1 (je fais ma pub), en 1 an et demi on doit être minimum à 1500 caractères. Du coup, même en étant loin de connaître tous les mots j'arrive à comprendre globalement. Au pire, je prends le dico, mon fidèle allié.
J'essaie aussi de lire des magazines, voire des journaux en chinois, mais c'est plus dur. Ce semestre notre chère Mme Zheng nous a promis de nous enseigner le décriptage de la presse chinoise: réponse en Juin, après les résultats des partiels de cette matière (Mme Zheng a bien tenu sa promesse ;)...